25/04/2014
Dans la cour de Pierre Salvadori
Dans la cour, il y a un concierge rockeur dépressif, des fleurs à arroser, des vélos volés, un vigile SDF, un chien à mater, des voisins à supporter, un ami à aider, un mari à calmer, des paradis artificiels, de l’amour à donner, une fissure à colmater… Dans la cour, il y a un monde fou… (Voir bande annonce en lien).
Antoine (Gustave Kerven) est musicien. On l’attend sur scène. Mais il ne peut plus. Il s’en va et quitte tout. Une conseillère pôle emploi dévouée (paraît queça existe, je n’ai vu la mienne qu’une seule fois en plusieurs années de chômage) lui trouve un boulot de gardien d’immeuble. Lui qui ne sait plus s’occuper de sa vie, va maintenant s’occuper des autres. A commencer par Mathilde (Catherine Deneuve) une retraitée très impliquée dans la vie associative de son quartier, mais qui a l’impression que son mari ne fait plus attention à elle. Elle découvre une fissure dans son salon, qui l’obnubile. Elle croit que l’immeuble va s’effondrer. A l’image de sa vie, de celle d’Antoine…Ensemble, ce duo improbable va tenter de colmater la brèche.
J’ai vraiment beaucoup aimé ce film, à l’image du meilleur selon moi de Pierre Salvadori : Les apprentis. Comme souvent, on retrouve une kyrielle de personnages drôles et attachants (Jean Rochefort en tueur à gages dans Cible émouvante, Marie Trintignant en mythomane dans Comme elle respire…) Ici par exemple, Pio Marmaï (le beau gosse médecin bien sous tous rapport du Premier jour du reste de ta vie) dix kilos en plus et cheveux gras, est tordant en voleur-revendeur de vélos fumeur de joints. Le rôle du loser torturé mais gentil, habituellement dévolu au regretté Guillaume Depardieu, revient à Gustave Kerven. Ce dernier est méconnaissable et assagi depuis Groland et les films avec son compère Benoît Delépine, Mammuth ou Aaltra. Dans ce film, Kerven le rebelle grande gueule ressemble à un gros nounours. Il est « rassurant » comme le dit Catherine Deneuve, qui se reposera sur lui.
Dans la cour porte sur le monde un regard décalé et poétique. La scène de l’entretien d’embauche est hilarante. J’aimerais beaucoup tomber sur un employeur aussi conciliant que Catherine Deneuve ! « Je le trouve très bien : il est gentil, poli et il n’a pas l’air sûr de lui. Moi j’aime les gens pas sûrs d’eux, au moins ils s’appliquent » « Il parle tout seul ! – Eh ben tant mieux, comme ça au moins, il s’ennuiera pas ».
L’humour prime, les réparties fusent et les spectateurs étaient pliés de rire. Si le film est aussi drôle que les précédents, il est aussi plus mélancolique. Comme lorsque Catherine Deneuve visite la maison de son enfance, qu’elle se rend compte qu’elle a été modifiée et ne correspond plus à ses souvenirs… On revoit les personnages dépressifs comme François Cluzet dans Les apprentis ou José Garcia dans Après vous. Mais ces personnages sont irrésistiblement drôles. On peut rire de tout, même de la dépression, et avec finesse. Un mot résume le cinéma de Pierre Salvadori : tendre.
Petites fissures, grandes fêlures… Un sous-titre qui correspond parfaitement à ce film, l’un des meilleurs de 2014. Je vous conseille vivement de rentrer dans cette cour.
Tous les acteurs sont formidables. J’ai eu la chance d’assister au cocktail après la séance, et pour une fois, les comédiens sont restés avec nous toute la soirée, accessibles, gentils et drôles, à l’image de leurs personnages. Et Catherine Deneuve est aussi belle de près que dans ses films, le temps n’a pas de prise sur son visage lumineux.
18:27 Publié dans On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : cinéma, cinéma français, pierre salvadori, pio marmaï | | Facebook
12/01/2014
A la télé cette semaine : Le magnifique, Une éducation, Révélations...
Ce soir, HD1 diffuse à la suite deux de mes comédies préférées : Le cerveau et surtout Le magnifique. La première est réalisée par Gérard Oury, avec Bébel, Bourvil et David Niven. Je connais la B.O par coeur (Cento giorni). Je chante l’excellente « Who’s got a computer for a mind ? The Brain ! Who’s got an IQ like an Einstein ? The brain ! » dès qu’une idée lumineuse me vient à l’esprit (c'est-à-dire pas souvent).
Le cerveau est un « feel good movie » comme on dit maintenant, qui enchaîne les gags et les répliques hilarantes, que je cite à tout bout de champ et dont peu de gens saisissent la référence (j’aime me prendre des flops) :
Par exemple quand on ne répond pas à un bonjour : « coucou ? coucou ! coucou ? ben pourquoi il dit plus coucou ! »
Et bien entendu la scène que j’avais envie de rejouer au travail à chaque fois qu’une personne méprisante se plaignait au téléphone (à 5 min sur l'extrait, si vous ne voulez pas regarder en entier et rater la scène de Pompon le chat):
Bébel, mieilleux : - Allôoo ?
Voisin : - C'est bien au monsieur Anglais du 6ème que j'ai l'honneur de parler ?
Bébel, horripilant : - Ouiii ?
Voisin : - Je suis à bout, Monsieur. Qu'est-ce qu'il se passe chez vous ?
Bébel : - Il se passe que je vous emmerde, Monsieur. Vous, votre affreux boudin de femme, et votre sale chat. »
Tout de suite après, la chaîne diffuse un autre feel good movie, qui fait partie de mon top 5 des comédies : le magnifique de Philippe de Broca... La B.O est encore excellente. Cucurucucu, Palomaaaa...
Dans ce film, Belmondo joue un homme falot et discret, qui mène une vie solitaire et grise. Il est un petit écrivain de romans d’espionnage, tyrannisé par son éditeur et secrètement amoureux de sa voisine. Il se venge dans ses romans en transposant sa vie idéale : il s’y voit sous les traits d’un grand agent secret charismatique. Son éditeur est l’infâme Karpov et sa belle voisine est folle de lui… La fiction peut-elle devenir réalité ? Gage de qualité, le scénario est signé par de Broca (l’homme de Rio) Francis Veber (le dîner de cons) et Jean-Paul Rappeneau (le hussard sur le toit, bon voyage)
Evidemment, je m’identifie à Belmondo, mais dans la version « du quotidien », François Merlin. Pas en super héros Bob Saint Clar comme le fait un certain DJ prétentieux. Comme François Merlin, j’adore m’inventer des scénarios idéaux, que j’imagine en détail la nuit quand je n’arrive pas à dormir, mais que je ne prends jamais la peine d’écrire ensuite… Dommage, car je trouve parfois des situations et dialogues cocasses, et quand je vois certains films, j’interpelle le personnage « m'enfin ! pourquoi tu ne dis pas ça plutôt ? Rah si tu suivais mon scénario n°238 imaginé la semaine dernière entre 2 heures et 4 heures du matin… » Je n’ai pas encore vu La vie rêvée de Walter Mitty en salles en ce moment, mais d’avance, je peux vous dire que je suis comme le personnage principal incarné par Ben Stiller.
A la même heure sur france2, autre comédie réjouissante, Hors de prix, réalisée par Pierre Salvadori, l’auteur de l’excellent Les apprentis, comédie qui fait aussi partie de mon top 5.
Lundi Arte, programme Une éducation, avec Carey Mulligan et Peter Sarsgaad (actuellement au cinéma dans Lovelace). Le film est inspiré d’une histoire vraie, et tiré d’un roman de Nick Hornby (High fidelity et Pour un garçon). Au début des années 60, une lycéenne modeste rencontre un dandy du double de son âge, qui lui fait découvrir un nouveau monde…
Mardi, sur HD1, le film des frères Coen, Intolérable cruauté, avec George Clooney et Catherine Zeta-Jones. Un avocat spécialiste en divorce affronte une femme fatale plumant ses maris… Comme toujours chez les frères Coen, l’humour est féroce, les situations rocambolesques (ils ont réalisé entre autres Fargo et Burn after reading). En plus, le duo de charme des acteurs est irrésistible.
Mercredi, Arte propose l’inévitable film emblème de la nouvelle vague, à bout de soupe, euh de souffle. « Qu’est ce que c’est ,dégueulasse ? » Le film est suivi d’un documentaire sur Jean Seberg.
Jeudi sur France 3, Révélations de Michael Mann (Le dernier des Mohicans, Heat). Russell Crowe incarne Jeffrey Wigrand, l’homme qui a révélé le scandale de la composition des cigarettes, et Al Pacino joue le journaliste intrépide qui l’aide dans sa démarche.
15:53 Publié dans A la télé cette semaine, On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : télé, cinéma français, le magnifique avec bébél, de broca, le cerveau | | Facebook
13/12/2013
Belle et Sébastien : 10 places de ciné à gagner !
Belle, tu es si belle
Qu'en te voyant, je t'ai aimée
Belle, que j'aime tant
Depuis longtemps, je t'attendais…
Au début j’ai pensé : « bah, Belle et Sébastien, c’est pour les gamins ». Mais ça, c’était avant. Pourtant, que la montagne est belle, comment peut-on s’imaginer… La protection des innocents, de la nature, des animaux, les paysages grandioses et magnifiques, et Belle, tu es si belle… Je n’aurais jamais cru, vraiment, mais j’ai chougné comme une madeleine en réécoutant la chanson de mon enfance. De notre enfance ! On connaît le dessin animé des années 80. On connaît la version de 1965 de Cécile Aubry, avec son fils le trognon Mehdi dans le rôle titre (Sébastien, pas le chien). L’acteur joue d’ailleurs dans ce nouveau film de Nicolas Vanier (Le dernier trappeur, Loup). Je vous laisse découvrir en lien la bande annonce, ainsi que le synopsis :
Ça se passe là-haut, dans les Alpes. Ça se passe là où la neige est immaculée, là où les chamois coursent les marmottes, là où les sommets tutoient les nuages. Ça se passe dans un village paisible jusqu'à l'arrivée des Allemands. C'est la rencontre d'un enfant solitaire et d'un chien sauvage. C'est l'histoire de Sébastien qui apprivoise Belle. C'est l'aventure d'une amitié indéfectible. C'est le récit extraordinaire d'un enfant débrouillard et attendrissant au cœur de la Seconde Guerre Mondiale. C'est l'odyssée d'un petit garçon à la recherche de sa mère, d'un vieil homme a la recherche de son passé, d'un résistant a la recherche de l'amour, d'une jeune femme en quête d'aventures, d'un lieutenant allemand a la recherche du pardon. C'est la vie de Belle et Sébastien.
On connaît tous Belle et Sébastien. Je pensais l’avoir oubliée, mais vous ne le répéterez pas, j’ai un peu honte, ma gorge s’est serrée en redécouvrant Belle et son histoire… Pourtant je suis un chat, quel comble. Je crois que même le plus dur des durs fond comme la neige sur les Alpes en se rappelant son enfance… Et les animaux sont toujours attendrissants : je peux voir sans fléchir des films d’horreur ou violents, les soldats mourir dans Danse avec les loups, mais je suis toute émotionnée quand on menace le loup Chaussette !
Je vous propose donc d’être émus à votre tour, ou de passer le relais à vos enfants, en leur faisant découvrir Belle et Sébastien version 2013. Pour cela Gaumont vous fait gagner 10 places, 5 invitations pour 2 personnes. Il suffit juste de déposer un commentaire sous cet article en écrivant que vous participez au jeu. Si vous pouvez, partagez le lien sur Facebook et Twitter. Cliquez éventuellement en dessous sur le bouton rose Hellocoton « j’aime » (qu’on me fasse gagner des places de cinéma).
A vous de jouer, vous avez jusqu’à mercredi 18 décembre minuit pour tenter votre chance, et les résultats seront publiés jeudi à midi. Les gagnants seront tirés au sort. Les billets sont valables dans tous les cinémas de France, à toutes les séances. Le film sort en salles la semaine prochaine. Un beau cadeau de noël.
Oui, c'est encore mieux qu'un souvenir d'enfant
C'est un coin de bleu dans l'univers des grands
Oui, ça va plus loin que le bonheur du jour
Belle et Sébastien c'est une histoire d'amour !
(Dites donc, mais que veulent dire ces paroles ? Déjà Denver, c’est mon ami et bien plus encore…)
Résultats du tirage au sort de jeudi. Les gagnants sont :
Audrey
Titine
LMO
Amélie
Anacoluthe.
N'hésitez pas à retenter votre chance pour le film de Stephen Frears, Philomena, billets à gagner à partir de ce weekend !
18:34 Publié dans On connaît la chanson, On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (45) | Tags : belle et sébastien, cinéma français, concours places de cinéma à gagner | | Facebook
08/12/2013
La rubrique nécrologique de la semaine : Edouard Molinaro
Evidemment Mandela est mort, mais comme la rubrique traite de cinéma d’abord, j’en parlerai à l’occasion de la sortie du film de Justin Chadwick. Je l’ai vu il y a une dizaine de jours, il est bien. Donc parlons plutôt d’Édouard Molinaro…
Samedi, j’ai mal dormi. Les plombs ont sauté dans tout l’appart alors que seul l’ordinateur était allumé. J’ai peur de constater que mon fidèle ami est décédé. J’appuie sur le bouton. Pas de boum, il fonctionne (en fait c’est le cumulus qui a rendu l’âme. La douche froide, parait que ça raffermit…) L’ordi s’allume directement sur Twitter, où mon œil est en premier attiré par cette nouvelle : « Edouard Molinaro est décédé… »
Immédiatement, je téléphone à mon frère, pour lui sortir la phrase code habituelle :
- « - T’as vu qui est mort ?
- A part ton cumulus ? Non ?
(Je mime en larmoyant) : « J’ai cassé ma biscotte !
- Serrault ? mais il est mort depuis longtemps !
(Sur un ton dépressif) : « Elle a pas voulu venir… » (Sévère) : « Ce qu’il lui faut, c’est un peu de chaleur humaine. Je m’en occupe. »
- Brel et Ventura sont morts aussi…
- « L’autre, affreux, un peu difforme, vous savez avec un bec de lièvre et un œil qui part comme ça. »
- Ah, Anémone est encore vivante.
- Alors quel est le point commun entre eux ?
- La cage aux folles, L’emmerdeur, Pour 100 briques t’as plus rien… Merde, Edouard Molinaro…
Le réalisateur est décédé samedi 7 décembre, à 85 ans, d’une insuffisance pulmonaire. Deux semaines après Georges Lautner, c’est l’hécatombe dans le cinéma populaire français (non ! pas de « jamais 2 sans 3 ! ») Comme Lautner, Molinaro commence le cinéma durant la nouvelle vague, mais s'éloigne du mouvement. Il réalise son premier film en 1958 à 30 ans, Le dos au mur, un polar avec Claude Sautet pour assistant. Le metteur en scène se tourne vite vers la comédie, et toujours comme Lautner, la critique l’apprécie peu. Dans leur hommage, Télérama et Le nouvel obs le nomment même « artisan » plutôt que cinéaste… Le monde ajoute même que « lucide (…) Edouard Molinaro disait d'ailleurs n'aimer qu'un de ses films sur trois. » Les journalistes insistent sur la grande modestie du personnage.
Pourtant, les comédies d’Edouard Molinaro ont été primordiales pour moi. Comme celles de Lautner, elles ont bercé ma jeunesse. C’est un bonheur de les regarder, de rejouer les scènes de Zaza-Michel Serrault, ou de François Pignon-Jacques Brel… Les films de Molinaro me garantissent une bonne humeur communicative, des répliques à échanger entre frangins, des « Private joke » comme on dit. Alors non, pour moi Molinaro n’était pas un simple artisan, un simple fabricant de films. Ou alors un ouvrier qui cimentait mes relations et mettait du baume au cœur… Pour se remonter le moral, on cite toujours une réplique de ses films. Pas plus tard que vendredi :
« Tu te rends compte, 1600 euros pour réparer une bagnole !
- Ca ferait mal ! C’est quoi comme marque, je vais me renseigner…
- Une peugeot.
- Ca fait 10 ans que je suis Peugeot. Et jsuis fidèle. (L’emmerdeur)
- J’appelle plus ça du budget, mais de l’attaque à mains armées ! (La chasse à l’homme) »
Ou bien encore :
- le Jacquot va se remarier ! Alors qu’il s’est déjà fait avoir une fois !
- « Je vous laisse encore le choix : le mariage ou les menottes ? » - J'avoue que la différence m'échappe. »
Etc, etc… On peut tenir des heures comme ça… Surtout grâce à notre film familial préféré, L’emmerdeur, avec Jacques Brel et Lino Ventura. Le scénario est signé par l’excellent Francis Véber. Il inaugure la série des François Pignon (ou Perrin) cet être maladroit (comme Pierre Richard dans Les compères, Jacques Villeret dans Le dîner de cons) qui se retrouve associé à son contraire, un homme imposant et plutôt antipathique. Cliquez sur la bande annonce très originale récitée par Claude Piéplu.
J’adore également Pour 100 briques t’as plus rien, avec Daniel Auteuil et Gérard Jugnot. Deux chômeurs braquent une banque et partagent le butin avec leurs otages. Lorsque j’étais enfant, je faisais ce rêve récurrent grâce à ce film où tout semble facile : comme les personnages, j’étais poursuivie par la police, mais je parvenais à m’échapper, prendre l’avion, et me retrouvais sur une île paradisiaque, loin des soucis, à profiter de la vie avec mes amis… Le rêve. Reste plus qu’à braquer une banque…
En dehors des comédies, le téléfilm Au bon beurre avec Roger Hanin et Andréa Férréol en couple pétainiste m’avait beaucoup marqué. Il était sans doute responsable de mon cauchemar cette fois-ci : j’imaginais que j’étais une enfant Juive et que les nazis venaient chercher toute ma famille. Je restais dans ma cachette favorite (derrière le poêle, comme le chat) et les soldats ne me trouvaient pas (mais ma famille qui ne jouaient pas à cache-cache avec moi, si…)
Comme beaucoup, j’adore évidemment La cage aux folles, avec l’incomparable Michel Serrault en Zaza. Ce film a tout de même été jusqu’aux Oscars, pour le scénario et la réalisation (mais Kramer contre Kramer l'a battu). Il est resté pendant 8 ans le film en langue étrangère le plus vu aux Etats-Unis !
Sans oublier les De Funès, Oscar et Hibernatus… Ce dernier sera diffusé en hommage jeudi soir sur France 3.
Une filmographie sélective :
1959 : Un témoin dans la ville, avec Lino Ventura
1962 : Arsène Lupin contre Arsène Lupin, avec JC Brialy et JP Cassel
1964 : Une ravissante idiote, avec Brigitte Bardot
1964 : La Chasse à l'homme, avec Belmondo et Françoise Dorléac
1967 : Oscar, avec Louis de Funès et Ckaude Rich
1969 : Hibernatus, avec De Funès et Claude Gensac
1969 : Mon oncle Benjamin, avec Jacques Brel
1973 : L’emmerdeur, avec Jacques Brel et Lino Ventura
1978 : La cage aux follesn avec Michel Serrault et Ugo Tognazzi
1979 : Cause toujours... tu m'intéresses ! avec JP Marielle et Annie Girardot
1981 : Au bon beurre, avec Roger Hanin et Andréa Ferréol
1982 : Pour 100 briques t’as plus rien, avec Auteuil et Jugnot
1985 : L'Amour en douce, avec Daniel Auteuil et Emmanuelle Béart
1988 : À gauche en sortant de l'ascenseur, avec Pierre Richard et Béart
1992 : Le Souper, avec Claude Brasseur et Claude Rich
1996 : Beaumarchais l'insolent, avec Fabrice Luchini.
Et vous, quel est votre film d’Edouard Molinaro préféré ?
21:34 Publié dans La rubrique nécrologique, On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : télé, cinéma, cinéma français, décès d'edouard molinaro | | Facebook